La mise en place et le maintien de l’environnement technologique dépendent d’un ensemble de questions auxquelles les techniciennes et les technologues cherchent des réponses pour favoriser le développement d’un programme ou d’un cours en ligne. Il s’agit ici d’assurer la viabilité du programme en concordance avec l’ensemble des outils utilisés par les institutions, les organismes et les apprenant·es potentiel·les.
Il est essentiel de bien comprendre et connaître l’environnement technologique dans lequel l’institution ou le groupe évolue. En effet, dans un contexte de formation à distance dispensée par le biais des technologies connectées, les choix d’approches pédagogiques, notamment, sont étroitement liés au potentiel des outils technologiques déjà disponibles ou qui seront acquis dans le cadre d’un projet de création de formation.
Il est également important de noter que les choix technologiques répondent, certes, à des décisions internes, mais sont également conditionnels aux décisions prises par des intervenant·es externes (gouvernement, choix institutionnels, choix de regroupement d’établissements d’enseignement), avec le lot d’avantages et d’inconvénients que cela implique.
Donnons maintenant 3 exemples de critères de décision internes qui sont pris en compte par les organismes afin de choisir les outils adéquats, mais aussi d’assurer le bon fonctionnement de la structure technologique numérique de formation.
Le premier. Entre autres responsabilités, le service technique de l’établissement d’enseignement ou l’institution est chargé de maintenir un niveau de sécurité élevé dans l’usage des technologies d’apprentissage.
Par exemple, les techniciens·nes doivent parfois limiter le nombre de personnes ayant accès aux matrices de formation et peuvent recommander une marche à suivre quant à l’attribution de droits d’administration, d’édition ou de consultation de contenus donnés.
Un autre enjeu prend à l’heure actuelle une place de plus en plus importante parmi les critères de prise de décision en matière d’outils technologiques. Il s’agit de la question des valeurs numériques qui déterminent les choix des organismes.
Les valeurs numériques dont nous parlons ici recouvrent un ensemble de préoccupations incluant l’intérêt croissant des établissements pour l’utilisation de logiciels libres ou de ressources éducatives libres (REL).
Enfin, le choix des outils technologiques se fait également en fonction de critères de décision d’ordres logistique et stratégique dans l’objectif d’adapter et de personnaliser la formation développée.
Par exemple, les expert·es prendront notamment en compte : le niveau d’interactivité prévu, le type de contenus à mettre en forme et diffuser, l’objectif de l’activité d’apprentissage, ou encore le contexte dans lequel les apprenant·es interagiront avec le matériel didactique.
Du point de vue de la collaboration entre les différent·es expert·es, l’information doit être partagée entre les secteurs de manière à créer des ponts entre les enseignant·es et les services techniques. Afin d’assurer ces échanges, plusieurs établissement de formation décident, par exemple, de désigner une personne pivot qui assure la communication et partage les paramètres d’opération de chaque sous-groupe.
Du point de vue technologique, chaque avancée, chaque projet de formation en ligne est une occasion de préciser les outils, plateformes et technologies de communication à exploiter. Ce monde est en évolution et change constamment. Cela augmente, par exemple, le niveau de risque que peut
représenter l’investissement dans une technologie pour l’administration. Ceci peut avoir aussi un effet sur les personnes engagées dans le projet, contribuer à leur sentiment d’incompétence et accroître le niveau d’effort à investir dans l’apprentissage des technologies.
Voici quelques exemples de critères facilitant le choix de technologies d’apprentissage. Cette activité est basée sur la sélection d’outils à intégrer à une plateforme d’apprentissage en ligne (LMS). Cliquez sur les bulles pour faire apparaître les critères.